Myth No. 7: « Is the marine reserve of the Reunion island responsible for the so-called « proliferation of sharks? »
Myth No. 7: « Is the marine reserve of the Reunion island responsible for the so-called « proliferation of sharks? »
NO: It has already been established that there was no proliferation of sharks in the Reunion island. Comparaisons made by pro-fishing associations under which there are more attacks in the Reunion island than in Australia are just figures thrown to the media for the buzz, and it emphasizes the « necessary eradication of sharks » in order to avoid any risk in the Reunion island. Sharks counting is an impossible task in an open environment and their eradication an unspeakable stupidity.
The Marine Natural Reserve, created in 2007, integrates bathing & fishing areas and less than 5% of its surface are classified as wilderness areas (a-priori, no scientific activity outside counting). If biomass has actually taken lightly on these integral areas for the past 8 years, that is not the lagoon fry that attract sharks. Scientists are clear: nothing shows the attractiveness of the marine reserve for sharks. The marine ecosystem of the Reunion island is not going well and it needs to regenerate, at least in some places, and that is the reason why the reserve was established. This is not the marine reserve that has deregulated the ecosystem, but our human activities that destroyed the marine ecosystems.
During his visit to the Reunion island in April 2015, the French Minister of Overseas promised to allow laying drumlines in the Marine Reserve. Besides the fact that it is not within her tasks, the ecological risk for all other marine species must be emphasized ; it is also a huge economic risk for all the remaining diving clubs – the only touristic activity that contribues significantly to the income of the island-. Above all, this drumlines program, presented as a « security program », makes people believe they are securized at sea while bathing, but they risk their life because of the all-over around baited drumlines to catch sharks.
For information, 58 bottom longlines and 651 vertical longlines were installed on the West coast of the Reunion between May and mid-November 2015, some of them just 300 m from the coast, near the marine reserve. These fishing gears are baited to attract and kill sharks. Many catches, including species classified in danger of extinction have been fished, others have not even been identified. The official total is 94 caches including 9 dead animals: 34 stingrays, 18 tigers, 10 bull sharks, 8 giant trevallies, 5 guitare rays, 4 hammerheads sharks, 4 sharks (non identified by the « specialists » of the program…), 3 rays (non identified by the program..), 2 tawny nurse, 2 barracudas, 1 big white shark, 1 eagle ray … 28 bull sharks including 10 sharks targeted for 7802 hours withdrawals, i.e. an increvable fishing effort !! It shows once more that there are not as many sharks as it has been said around the Island. There is no one private fishing company that would have paid such a fishing effort, but this fishing program is fully funded by the State, i.e. the taxpayers.
Mythe N°7 : « La réserve marine de la Réunion est-elle responsable de la soi-disant « prolifération des requins » ?
NON : On a déjà établi qu’il n’y avait aucune prolifération avérée de requins à la Réunion. Les comparaisons faites par les associations pro-pêche selon lesquelles il y a plus d’attaques à la Réunion qu’en Australie car l’Australie est plus grande en territoire (!) ne sont que des chiffres jetés aux médias pour faire le buzz, et insister sur la «nécessaire éradication des requins » pour éviter tout risque à la Réunion. Le comptage est une mission impossible dans un milieu ouvert et l’éradication une bêtise sans nom.
La Réserve naturelle marine, créée en 2007, intègre des zones de baignade, de pêche et moins de 5% de sa surface sont classés en zones intégrales (à priori sans activité hors comptage scientifique). Si la biomasse a effectivement faiblement repris sur ces zones intégrales depuis 8 ans, ce ne sont pas les alevins du lagon qui attirent les requins. Les scientifiques sont clairs: rien ne démontre l’attractivité de la réserve marine pour les requins. L’écosystème marin de la Réunion ne va pas bien et c’est pour lui permettre de se régénérer, au moins en quelques endroits, que la réserve a été mise en place. Ce n’est pas la réserve marine qui a déréglé l’écosystème, mais ce sont bien les activités humaines.
Lors de sa venue à la Réunion en avril 2015, la ministre des Outre-Mer a promis d’autoriser la pose de drumlines dans la réserve marine. Outre le fait que ce n’est pas de son ressort, il faut souligner le risque écologique que cela représente pour toutes les autres espèces marines, le risque économique pour tous les clubs de plongée (la seule activité touristique qui contribue de façon significative aux revenus de l’île) et surtout, le risque sécuritaire pour les plaisanciers, qui en se baignant à proximité des drumlines appâtées courent un risque mortel puisqu’elles attirent des animaux pas nécessairement résidents.
Pour information, 58 palangres de fond et 651 palangres verticales ont été ont été installées sur la côte ouest de la Réunion entre mai et novembre 2015, dont certaines à 300 m de la côte, proches de la réserve marine. Ces engins de pêche sont appâtés pour attirer les requins afin de les pêcher. De nombreuses prises accessoires, parmi lesquelles des espèces classées en danger d’extinction ont été ainsi pêchées, d’autres n’ont même pas été identifiées. Le total est de 94 captures dont 9 animaux morts : 34 raies pastenagues, 18 tigres, 10 bouledogues, 8 carangues grosse tête, 5 raies guitares, 4 requins divers (?), 4 requins marteaux, 3 raies diverses (?), 2 requins nourrices fauves, 2 barracudas, 1 requin blanc, 1 raie aigle…. Soit 28 requins ciblés dont 10 bouledogues pour 7802 heures de sorties, soit un effort de pêche incroyable : d’une part, cela prouve bien qu’il n’y a pas autant de requins autour de l’île que ce qui se prétend (la pêche aurait du être plus « fructueuse »), d’autre part, ce programme de pêche est entièrement financé par les contribuables : aucune pêcherie privée n’aurait pu se permettre de payer un tel prix.
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